« Je me suis posé une question, un peu par hasard d’ailleurs : Les consciences écologistes s’éveillent de plus en plus. Mais quant est-il de l’industrie du cinéma ?
Bon. Je vais être honnête avec vous chers lecteurs, je ne savais pas de quoi vous parler cette semaine. Et puis, révélation !
Je vous explique. J’essaie d’être un peu « écolo » dans ma vie de tous les jours. Trier mes déchets et prendre des douches moins longues par exemple. J’essaie donc, depuis un bon moment maintenant, de faire des bonnes actions au quotidien. pour essayer de racheter ma place au paradis, et surtout, pour améliorer mon score Karma. Comme monsieur et madame tout le monde, je vais au cinéma et je consomme un nombre incalculable de films. Bref. Je me suis donc poser cette question : le cinéma ? Ecofriendly ou pas du tout ?
Déjà dans l’industrie du cinéma, un tournage de film a un impact écologique très important. Je ne vous apprends rien, ce n’est pas une nouveauté. Cela dépend de plusieurs facteurs évidemment, en fonction des scènes et de la taille du projet par exemple. Certains projets de films sont réputés pour avoir dépasser les limites morales en matière d’écologie et de respect de l’environnement. Petit Big up au film Expendables 2 avec ses 22 000 chauves-souris tuées en Bulgarie. Ou encore à James Bond, avec le tournage de Spectre, ses 32 millions d’euros partis en fumée et surtout son record de destruction de voitures neuves pour un effet réaliste réussi. Le bonnet d’âne revient surtout à Avatar, une fable écologique qui chante l’amour de la nature et de la différence, mais qui a demandé une quantité d’électricité gargantuesque pour tourner ces fameuses scènes splendides. Un peu contradictoire tout de même !
La première chose à faire sur les tournages, ça pourrait déjà être d’arrêter d’utiliser 10 000 à 15000 bouteilles en plastiques et des gobelets non recyclables. Mais même une action comme celle-ci, aussi minime soit-elle semble difficile à mettre en place. Heureusement, depuis 2018, il existe des sociétés vertes. Leur but ? Accompagner les productions dans une démarche plus durable sans emboiter le pas à la liberté artistique bien sûr. Donc ne vous en faite pas, petit à petit tout le monde s’y met ! Bien qu’il reste beaucoup de travail.
Autre question, avec tout ça, est-ce qu’au mois le cinéma peut sensibiliser à l’écologie à travers certaines productions ? Et bien oui ! évidemment que oui et ce n’est pas les exemples qui manquent. Ouf ! Je vous ai donc concocté un top 3 de films pour convaincre vos proches et vos amis qu’être écolo, c’est bien et c’est cool !
Okja de Bong Joon-ho
D’abord, sorti en 2017 il y a le film Okja de Bong Joon-ho C’est l’histoire de Mija, une jeune fille coréenne se lie d’amitié avec Okja, un cochon génétiquement modifié pour nourrir la planète. C’est un appel gigantesque à la veganitude (oui j’ai inventé ce mot). Une satire politique anticapitaliste qui affirme clairement que trop de viande tue la viande. Plus sérieusement, il est chouette et le côté moralisateur n’est pas trop présent.
The shape of water de Guillermo Del Torro
Moins explicite, mais tout aussi marquant, il s’agit du film The shape of water de Guillermo Del Torro (que j’aime profondément d’ailleurs) Aussi appelé La forme de l’eau en français. Mais si, rappelez vous, vous l’avez forcément vu ! Cette histoire d’amour passionnée entre une créature mi-homme mi- sirène et cette jeune femme muette. Une histoire d’amour délicate et improbable qui gagne contre les méchants qui veulent s’emparer de la bête dans un cadre scientifique. Laissez les poissons nager librement enfin !
Rouge de Farid Bentoumi
Et puis il ce film, que j’attend avec impatience, avec Zita Hanrot (j’ai un coup de cœur pour cette actrice française, c’est fou) Il s’agit du film Rouge, en salle le 25 Novembre, par Farid Bentoumi. Un Thriller écologique avec Sami Bouajila qui incarne un délégué syndical dans une usine chimique française. Ce dernier parvient à faire embaucher sa fille, Nour, joué par Zita Hanrot. Elle se retrouve face à une journaliste qui enquête sur la centrale, et surtout face à un dilemme : doit-elle aider à révéler les pratiques douteuses de l’entreprise ou bien rester loyale à son père ? Je l’attends avec impatience. Et le film est labellisé Cannes 2020 s’il vous plait !
Donc oui. Devenir écolo en regardant un film c’est possible. En tout cas les messages sont clairs. Vous savez à quoi je pense avec tout ça ? À l’écologie affective ! une forme de prise de conscience qui fonctionne avec l’affect et l’émotionnel. C’est divertissant, beau et en plus ça marche ! »